mardi, novembre 30, 2010

MA NOUVELLE NEWSLETTER:

http://ymlp.com/zNg8Jq

Ciao.

lundi, novembre 29, 2010

COCKTAIL BANANAS A PARIS:










Nos amis bordelais sont venus à Paris. Henry et Hugo ont rejoint David et moi pour un concert de Cocktail Bananas au Pop In. Voici une vidéo et des photos prises par Nathalie. Merci à elle.
En vidéo, vous entendrez "Summer in Pyla", "this is your home", "Boogie masturbation" et une reprise d'Herman Dune.

"RADIO DUB" mon double album de 1998 réédité aujourd'hui sur toutes les plateformes digitales:


Début 1995, alors que je n'avais pas du tout terminé mon premier album, je pensais déjà à la suite. J'entendais dans ma tête des chansons anglaises au son punk. Quelque chose qui se rapprochait de Wire. On me prêtait parfois une table de mixage que j'avais trouvée fabuleuse avec un son chaud et étriqué. J'avais fait quelque prises de son avec et je savais que je pouvais obtenir ce son là à Bordeaux avec cet outil. Lorsque j'allais au studio de Karina Square, à Paris, c'était pour une sonorité que j'espérais plus américaine, sous les mains de Julien du groupe Carmine, qui produisait mon premier album. Mais à Bordeaux, il y' avait cette table de mixage. Et des chansons me venaient. Elles s'intégraient mal à "Our dolly lady lane in mk land". Alors je les gardais de coté. Tout comme, lorsque j'avais des envies de ballades, je les gardais pour "Melodin Sane", que je sentais comme mon troisième album. Et parfois j'imaginais un double album qui s' appellerait "Radio dub". Un peu froid, un peu pop, un peu punk, un peu new wave. Un mélange de chansons synthétiques, de pop, de batterie sèches, de guitares tendues. La quasi totalité de ce disque a été enregistrée en 1996, à l'automne, un peu après la sortie de mes deux premiers albums cette années là, qui m'avaient donné un coup de boost. Plus tard, j'avais complété le disque avec des prises réalisées avec mon magnétophone huit pistes que je venais d'acheter, fin 1997. Le reste avait été enregistré en magnétophone 4 pistes à cassettes. J'ai joué tous les instruments et il y'a aussi Philippe Roure au sampler sur deux titres ( il réalisera la pochette de "Melodin Sane"), Severine du groupe Aspo aux claviers sur un titre et Peggy au choeurs sur une chanson. A la sortie du disque, mes chansons les plus américaines ont été préférées à celles plus new wave et synthétiques, ce qui me fit penser que mes tendances aux claviers synths pop allaient devoir s'armer de patience pour pouvoir s'exprimer. Au concert, idem. Les gens préféraient me voir chanter mes chansons les plus rock. Les passages folk passaient bien, eux. Mais lorsque je sortais le clavier, quelque chose de fonctionnait pas. Je me souviens d'un concert à Reims où le public trouvait ringard mon clavier lorsque je jouais mes chansons synthétiques. Neuf ans plus tard, grâce au contexte de l'époque, je revenais avec des chansons de mon album "Don Lee Doo", avec ces ambiances que je tentais de faire en 1999 et que je maitrisais mal, et mon clavier a fait un tabac. Il n'y a pas que la chanson, l'interprète et le son. Il y'a aussi le contexte qui compte. En 1998 la presse m'appelle "le Beck français" et mes chansons new wave ne passent pas. Pour le reste, le minimaliste des titres séduit et "Radio dub" devient ma meilleure vente. Je devais sortir ce double album sur un label du nom de Pop Earth qui a tardé à sortir mon disque. Le label était monté par le futur chanteur de Luke et Guillaume Fedou. La sortie a tardé et ma patience n'a pas tenu. J'ai appelé Florent Mazzoleni ( qui deviendra plus tard journaliste presse ) pour lui demander si il était toujours autant motivé pour démarrer son label. Il était deux heures du matin: "Allo Florent, je te réveille? Tu veux toujours monter ton label? Ca te dirait de sortir mon disque?". Deux mois plus tard, le disque était en bac chez Mobile Records.
Le voici disponible partout dans le monde en digital.
Ciao.

mercredi, novembre 24, 2010

CONCERT POUR HAITI.


Je serai bientôt en duo avec Mathias Malzieu, puis en trio avec Grand West pour un concert au profit d'une bonne cause.
Venez.
Ciao.

mardi, novembre 23, 2010

LE SUD OUEST, LE STUDIO, LLOYD COLE.

Lundi 15 novembre, je suis entré en studio. Pas en home studio comme j'ai l'habitude, mais dans un vrai studio d'enregistrement. Je garderai secret le nom pour éviter que tout un tas de musiciens jettent leur dévolu sur cet endroit et se battent pour savoir qui l'a découvert en premier. Il s'agit d'un des plus vieux studios de Paris qui avait fermé et qui a ouvert à nouveau il y' a peu de temps. L'odeur du lieu ainsi que les disques d'or au mur donne le ton et l'on sent toutes les séances qui ont du avoir lieu. J'en parlerai plus précisément lorsque j'aurai fini mon nouvel album. Je veux garder tout mon enregistrement secret. J'ai besoin de mon concentrer. Pour faire court, je dirais que j'ai joué mes batteries dans ce studio ainsi que certains claviers. Le reste se fera chez moi. Et peut être à Reims, dans le studio de ALB et Yuksek. J'ai commencé l'enregistrement de ce nouvel album chez Yarol Poupaud il y'a quelques mois, et tout cela continue. Même si je pense que ce disque me prendra plus de temps que prévu.
Le lendemain, je m'occupais de diriger la chorale de Mains d'Oeuvres, comme depuis quelques semaines, puis partais le mercredi pour Bordeaux où je devais retrouver Hugo et répéter un peu avec lui. Ca n'a pas pu se faire. J'ai vu Henry à la place, et Cyrille. Puis, le lendemain je jouais à Tarbes, au Celtic Pub. J'adore jouer là bas. Je devais y aller en duo, accompagné par Hugo à la batterie, mais il n'est pas venu. Il y'avait encore un peu plus de monde que les fois précédentes au Celtic Pub, et il semblerait que les gens aient suivi mes rééditions digitales. Les fois précédentes, le public que j'ai trouvé là bas connaissaient bien mes disques que j'ai sorti dans les années 90. Et ce fut encore le cas, en plus des récents. C'est un vrai plaisir de jouer plus de deux heures, de faire des medleys de mes chansons et de rejouer des titres des mes premiers albums. Le lendemain, je partais pour Auch où j'y ai fait le même genre de concert, très long, dans cet endroit jazz qui s'appelle Le Salon. Un restaurant, café, club. La scène est grande et large, si bien qu'au début de mon concert des gens se vautraient dessus, ce qui me dérangeait passablement. Mais au fur et à mesure du concert, le public fut attentif. Puis sont arrivés certains qui me demandaient des titres. Un homme aux cheveux longs, de 37 ans, insistait pour que je joue "sleep in bag", que j'avais sorti en 25cm il y'a dix ans chez un label de Rennes. Un autre, plus jeune, la vingtaine, voulait "when the river turns around". J'étais ému. Le concert avait été organisé par Michel et Laurent du label Z and Zoe records. J'étais ravi de les voir. J'ai sorti deux albums et un 45tours chez eux, en 2000,2006 et 2007. Ils m'ont parlé de projets. A suivre. Le samedi, je jouais à Agnac, près de Marmande, et après quelques problèmes de train, j'arrivais dans un endroit immense. Le village contient 200 habitants mais la salle des fêtes en contient 1500. Etrange. Le groupe qui joue après moi s'appelle Cannibale Vahiné, ils sont de Toulouse et leur chanteur est l'ex chanteur de The Ex. Leur musique est magnifique, africaine, jazz, core, et les personnes sont très gentilles. J'ai fait leur première partie et mon concert de 45 minutes laissa le public un peu froid. J'ai été accueilli ,comme à chaque fois par ce collectif, de façon chaleureuse. Je rentrais à Paris le dimanche pour animer un Open Mic au Pop In. Puis hier y retournais pour voir un concert de Lloyd Cole improvisé et magnifique. Je n'ai pas encore les mots pour décrire ce que cela m'a fait.
Ciao.

lundi, novembre 22, 2010

"FOLK/ORGAN" réédité en digital depuis aujourd'hui.

"Folk/Organ" est mon seul et unique album instrumental. Je l'ai enregistré entre 1997 et 1999. J'avais très envie de dédier une face de 33 tours à un seul instrument. Face A, la guitare folk, seule, et face B l'orgue seul. Une chanson a été finalement jouée au piano, mais dans l'ensemble, j'ai tenu ma promesse. L'album est sorti sur le label Oval, en 1999, avec la participation du label Mobile. Oval avait été monté par Philippe Rey, du groupe Nuer dont je produisais l'album pour le compte du label Mobile à ce moment là. Le groupe s'est séparé deux ans plus tard, après la sortie de leur premier album, puis les membres ont monté LeHavre, puis Adam Kesher d'un coté, et Sin Cabesa de l'autre. Quant à Oval, le label n'a pas continué.
Voici enfin cet album disponible en digital.

CIAO.

mardi, novembre 16, 2010

"METALIC SANE" ( 2000, mobile disques ) aujourd'hui réédité en digital:

Dans la série de mes rééditions digitales à la publication progressive, voici "Metalic Sane", album sorti en mars 2000 chez Mobile Disques. Le titre l'indique, il s'agit d'une suite à mon album "Melodin Sane", sorti trois ans plus tôt. Pour ce deuxième volet, je souhaitais encore plus de minimalisme que pour le précédent avec seulement un seul instrument, la guitare, et ma voix. Les dix chansons renvoient donc à l'album de 1997 tant dans les paroles que dans les accords ou les mélodies. L'ensemble est assez sombre. L'enregistrement s'est déroulé entre 1997 et 2000, pour le principal. Il était indisponible depuis longtemps et le voici réédité sur les plateformes de téléchargement:

CIAO.

lundi, novembre 15, 2010

MON PROCHAIN 45 TOURS CHEZ MOELLEUX RECORDS EN ACHAT BONUS SUR LE SITE DU LABEL:


Ceux qui commanderont sur le site du label Moelleux Records OU qui cliqueront sur le lien suivant, et qui feront cet acte avant la sortie du disque prévue le 13 décembre, auront une écharpe collector.


https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=SKWHYUXU8PJWC


CIAO.

samedi, novembre 13, 2010

NOUVEAUX ARTICLES ET ENREGISTREMENTS INEDITS SUR LE BLOG COUSSINET:


Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai un blog voisin qui s'appelle COUSSINET et qui est une sorte de magasin personnel virtuel dans lequel j'archive toutes sortes d'enregistrements inédits anciens ou récents que je n'ai pas mis sur disques, ou
bien que je ne compte pas mettre sur disques officiels tant je ne leur trouve pas de place. Il y'a aussi des lives et quelques collaborations. Aujourd'hui, je viens de poster, par exemple 4 inédits issus des sessions d'enregistrement de mon album "The Hard Rock" ( 2000 ), ainsi qu'une chanson inédite hors session, et une chanson live à France Inter cette année.

J'ai publié 106 enregistrements inédits à ce jour sur le blog Coussinet. Pas facile de s'y retrouver. Et pas facile à offrir. C'est pourquoi j'ai pensé à vous proposer une édition à exemplaires uniques pour Noël et dont vous feriez la playlist. En écoutant les extraits sur Coussinet, vous pouvez vous faire une idée et composer votre Coussinet idéal. Bien sûr, certains titres instrumentaux sont longs et dépassent la demi heure. Or, ce cdr spécial cadeau de Noël a une durée de 74 minutes. Bref, vous pouvez vous débrouillez ainsi: il y'a un lien d'achat, puis, via Paypal, dans les réclamation vendeurs, vous glissez la playlist de votre choix. Vous recevrez ensuite le cdr par la poste et pourrez préparer le cadeau pour le sapin:








CIAO.

vendredi, novembre 12, 2010

LE TEMPS ET LA MUSIQUE:

La musique est une forme d'expression qui dépend beaucoup du temps. De plusieurs façons. La première, et la plus évidente, est celle que nous subissons lorsque nous recevons la musique. En effet, lorsque nous l'entendons, nous devons faire preuve de patience car les informations arrivent au fur et à mesure que le temps découle, contrairement à la peinture ou la sculpture. En revanche, il y' a la même notion de temps dans le cinéma, ou la littérature. Donc, nous recevons la musique en appréhendant ce qui va suivre. En fonction de quoi nous serons surpris ou non, en mal ou en bien, parfois d'une autre manière. Mais le temps agit d'une deuxième manière sur notre rapport à la musique. En effet, la deuxième relation entre le musique et le temps intervient lorsque l'on parle de l'époque ou du moment. La musique doit aussi savoir s'inscrire dans le temps. Une mélodie, une cadence d'accords, ou simplement un timbre peuvent, au moment où la musique est par exemple publiée, s'inscrire ou non dans une époque. Un synthétiseur n'aura pas la même saveur selon si il est proposé dans une musique publiée ou jouée en concert en 1990, 1998, 2000 ou 2007. Selon les attentes d'un public acquit ou non, la réception va en être altérée. Ainsi, il y'a trois ans encore, la réverbération ( effet d'échos pour faire un raccourci à ceux qui connaissent mal la technique sonore ) était bannie des enregistrements car jugée trop marquée par le cachet "années 60". Mais aujourd'hui, bon nombre de groupes actuels ne jurent que par cela. Il suffit d'un meneur, de quelqu'un qui ose briser un ordre établi, puis qu'il attirent les éloges, pour que tout le monde change d'avis. Pour le public, c'est distrayant. Pour les musiciens, c'est une des premières causes d'isolement. C'est la première manifestation désagréable du temps. Lorsque l'on commence à imaginer faire de la musique de façon soutenue un jour, c'est la première angoisse à pointer le bout de son nez: "et si ce que je fais aujourd'hui est un jour daté, ringard, passé de mode?". Ca n'enlève en rien la nature de la partition la sincérité du propos, mais c'est le premier filtre au travers duquel on a peur de ne pas passer. Ajoutez à cela le manque de connaissance du milieu musical et le musicien en herbe à déjà l'impression qu'il est foutu d'avance. Il y'a cinq ans, nombre de groupes débutants d'une moyenne d'âge de 18 ans ont commencé des projets musicaux axés sur le retour du rock. J'ai écouté attentivement leurs questionnements. Tous avaient peur de "louper le coche". Ils savaient tous que cette mode ne durerait pas et sentaient qu'il y'aurait des élus et des exclus. Dans ces formations j'ai croisé des imposteurs et des gens passionnés. Les premiers ont aujourd'hui arrêté la musique ( comme je me doutais ) et les autres sont passés à d'autres projets musicaux, conscient qu'il fallait s'inscrire dans le temps. Leurs entourages sont déçus et les considèrent comme des girouettes, et ils viennent donc de connaitre un premier passage à tabac du temps.
Le troisième ravage se situe dans la nostalgie du public ( que l'on en ait un ou pas ). On peut ressentir dans l'air que les gens qui écoutent de la musique, si ils ont été surpris, veulent ressentir la même surprise, ce qui est impossible. Le public est donc déçu d'avance d'une manière générale et tend à la nostalgie. Un véritable poison pour le musicien. Si les souvenirs et le passé sont un puis d'inspiration, la nostalgie commune peut devenir un fardeau rétrograde. La contourner serait l' ironiser, par exemple. Cette solution peut devenir un recyclage amusant voire poétique, mais au bout d'un moment s'inscrira à nouveau dans l'époque présente, et donc vieillira. Les codes kitchs des années 90, par exemple, ne suscitent plus de rires ni de gènes chez nous. Ils sont devenus inoffensifs donc inutiles. Ce qu'ils renvoyaient aux années 70 ne correspond plus à l'image que nous nous faisons aujourd'hui des années 70, donc le prisme se referme. Cette nostalgie est très difficile à vaincre en musique.
Le quatrième effet pervers du temps, pour un musicien, reste le quotidien. Lorsque l'on passe son temps à jongler avec les trois premières manifestations du temps que je viens d'expliquer plus haut ( la durée d'exécution d'une musique, son contexte dans l'époque, la nostalgie du public ) , on entre comme par magie dans un nouveau monde temporel dans lequel le temps n'a plus aucune légitimité. Des lors, le musicien perd contact avec le fil du temps. Il passe par exemple des mois et des mois sur une chanson qui dure trois minutes. Il la fait écouter à des gens, des partenaires, ou des possibles collaborateurs ( musiciens ou autres ) qui mettront plus ou moins de temps à l'écouter. Pour éviter de s'impatienter, le musicien va écrire une nouvelle chanson, plus rapidement, et la faire écouter aussi. Celle ci dure cinq minutes, et il lui trouve des longueurs. Ses partenaires vont adorer cette dernière et oublier la première, ruinant ainsi par un simple jugement l'idée réconfortante que le musicien s'était faite du temps passé sur ce titre efficace de trois minutes sur lequel il avait passé des mois. Le temps, dans l'esprit du musicien, vient de faire une gymnastique destructrice. Bien sûr, çà n'est pas douloureux tout de suite. C'est au bout de quelques années que les premiers symptômes se font sentir. Car cette gymnastique va continuer à isoler le sujet. Il va par exemple se confronter au "métier". Il va rencontrer des maisons de disques qui lui feront perdre un temps précieux à lui promettre des réponses sur ses attentes. Le musicien va attendre des propositions de concerts, des propositions d'enregistrement, des projets, des rencontres avec des musiciens, ou autres. Il va devoir s'armer de patience, inscrit dans un temps qui n'avance que pour le reste du monde. Imaginez une salle d'attente chez le docteur dans laquelle tout le monde passerait devant vous durant des mois, avec à chaque passage du docteur un petit mot encourageant de ce dernier du genre "çà va être à vous". Le musicien vit çà chaque jour. Vous pourrez dire que je fais des généralités, mais je connais énormément de musiciens et de différents pays, de différents styles musicaux, à différents stades de popularités. Tous ont une chose en commun: l'attente de choses qui n'arrivent pas. Combien d'albums sont sortis avec des années de retard? Combien de concerts n'ont pas pu se faire car les salles et les tourneurs oubliaient des actions à faire alors que le public ET les musiciens désiraient réciproquement ce concert? Je connais des tonnes d'exemples. Les sites communautaires sont en train de faire voler en éclat les intermédiaires lents et décourageants, et si c'est la crise de la musique enregistrée, çà n'est pas la crise de la communication entre musiciens et auditeurs, loin de là, et tant mieux! Tout çà va enfin nous faire gagner du temps.
Ciao.

jeudi, novembre 11, 2010

BILLETS EN VENTE DE MON CONCERT PROCHAIN LE 5/2/2011 A BORDEAUX HERETIC:

Vous pouvez acheter des maintenant des places pour mon concert du 5/2/2011 à Bordeaux, Hérétic, dans le cadre de la soirée Get Wet. Désormais, les lecteurs de mon blog bénéficieront d'une billetterie parallèle ici même lorsque je ferai des concerts à l'entrée payante. Et le prochain sera donc le 5/2/2011. Il se peut que j'applique çà aussi aux concerts lors desquels je suis musiciens pour d'autres, mais çà reste moins probable car difficile à imposer. Aussi est il possible que lors de certains concerts sous mon nom les producteurs de la soirée s'opposent à ce que je fonctionne ainsi. Donc, on verra. Cela étant, pour le 5 février, voici le programme: je jouerai environ une heure en quartet, accompagné de Clément Daquin à la basse ( du groupe Alb ), Thomas Dupuis à la batterie ( batteur de Alb et des Shoes ) et Guillaume Léglise aux claviers ( My Broken Frame ).
Pour les lecteurs de mon blog, je propose un billet moins cher qu'ils peuvent commander uniquement ici et qui leur donne la possibilité de ne pas faire la queue le soir du concert ( à conditions qu'ils arrivent à l'heure, bien sur ). Le prix de la place est un peu inférieure à ce qu'elle sera. Cette offre, en revanche, sera terminée quinze jours avant le concert.






Ciao.

UN LIVRE INCROYABLE:




Lecteurs de mon blog, je vous recommande ce livre. Vous y apprendrez un paquet de choses sur le commerce de la musique enregistrée. Sortons du "internet a tué le disque" ou "le piratage c'est mal" ou "je vois pas pourquoi je paierais un abonnement sur deezer". Je serai ravi que les gens connaissent un peu mieux tout çà. Ceci est un livre optimiste et intelligent.
Ciao.

mercredi, novembre 10, 2010

"CHRISTMAS SONG"/"THE SINGER": mon nouveau 45 tours chez MOELLEUX RECORDS en précommande bonus avec des cadeaux.


MON NOUVEAU 45 TOURS SORTIRA EN DECEMBRE DANS LES BACS, CHEZ MOELLEUX RECORDS. IL S'APPELLE "CHRISTMAS SONG".

CEUX QUI LE COMMANDENT AVANT SA SORTIE OFFICIELLE RECEVRONT PAR MAIL LES DEUX CHANSONS EN VERSION ACOUSTIQUE EN MP3 EN PLUS DU 45 TOURS, LORS DE SA SORTIE.
LE 45 TOURS PAR LA POSTE, ET LES MP3 PAR MAIL.

CEUX QUI ATTENDRONT SAGEMENT SA SORTIE N'AURONT PAS DE CADEAUX BONUS. C'EST COMME CA!








CIAO.

MON PROCHAIN 45 TOURS EN ECOUTE AUJOURD'HUI ICI DURANT UNE HEURE:


Les lecteurs du blog pourront écouter un peu avant les autres ce 45 tours. C'est à dire un peu avant les habitués facebook/twitter/myspace. C'est ainsi.
Cela étant, à 21h, le player deviendra privé. Jusqu' à ce que le 45 tours sorte dans les bacs en décembre.

Voici donc "Christmas song" et "The singer", respectivement face A et face B de mon prochain 45 tours chez Moelleux Records.

Certaines personnes ont pu entendre "Christmas song" l'an dernier puisqu'elle avait été offerte en mp3 aux clients du label Vicious Circle. Je l'ai légèrement remixée. Je joue de tous les instruments, comme d'habitude. Elle parle de Noël. Je la joue aussi avec Grand West ainsi qu'à mes concerts solo depuis un an. Tout comme "the singer", qui est une chanson sur les chanteurs. Bien sur il y'aura aussi une sortie digitale. Mais pour l'instant, voici mon prochain single.




Ciao.

UN NOUVEAU CDR DE COVERS DE NEIL!


J'ai enregistré quelques reprises de ce chanteur canadien que j'aime tant suite à un Open Mic spécial Young dimanche dernier, présenté par Guillaume Léglise et moi même. Qui en veut en cdr?






en zip mp3 par mail?






CIAO

dimanche, novembre 07, 2010

LE SILENCE QUASI COMPLET SUR CE BLOG, UN CHOIX DE MA PART:

Certains ont peut être remarqué que je n'interviens presque plus sur ce blog pour vous dresser un compte rendu de la journée, de la semaine, ou d'évènements. J'ai toujours consacré ce blog à mes activités musicales et à ce qui s'y rapportait en vous montrant les coulisses d'un de mes concerts, d'un des mes enregistrements ou en avançant sur mes projets avec vous. Après réflexion et en examinant de près mes cinq dernières années autant que celles des autres, je pense que l'écriture d'un blog musical doit être désormais repensée. En tout cas, je décide de le faire de mon coté. Lorsque j'ai commencé à tenir ce blog, il m'a servi à mettre un éclairage sur ce que je fais en apportant une sorte de cadre. Je dirigeais cela vers les lecteurs car j'avais conscience que ma démarche musicale est excessive et qu'elle peut paraitre obscure ou étrange parfois. En rédigeant le blog, je me surprenais à faire moi aussi un tri, à moi aussi connaitre mieux ce que je faisais et à en tester la pertinence en quasi direct grâce aux commentaires. Sur les plateformes 2.0, il s'agissait de la même chose. Plus tard, je commençais aussi à chercher des images, des tendances graphiques ressemblant à ce que je voulais apporter à mes disques. J'ai dessiné, découpé, collé, en direct sur le blog. Puis me suis mis à nouveau à la bédé. Puis j'ai tenté la vidéo, ai fait des clips, puis une webtv, le tout avec un carnet de bord de ce que je proposais. Le blog est devenu un laboratoire ainsi qu'un carnet de pensées sur la musique. A force d'écrire, j'y prenais gout jusqu'à ce que mes posts me semblent trop proches d'un journal intime. Je décidais alors d'orienter mes sujets en incluant une narration de ma semaine.
Je me suis rendu compte que si il était toujours autant lu, mon blog ne recevait plus de commentaires. Puis j'ai remarqué qu'il en était de même sur les autres blogs. Je pense que les gens n'ont plus envie de tant de proximité que çà avec les musiciens. Cette tendance que nous avons pu observer ces cinq dernières années est en train, je pense, de se calmer. Et les musiciens aussi, je pense, ont a nouveau besoin d'un peu moins de réactivité de la part du public pour pouvoir se concentrer. La révolution numérique a été telle que, enfin, les gens ont pu se rapprocher des musiciens qu'ils aiment, savoir plus de choses sur eux, jusqu'à préférer les voir chanter dans des situations rudimentaires dans multiples captations web sauvages plutôt que dans un dvd archi produits d'un de leurs concerts en son 5.1. Pourquoi? Parce que les managers et autres producteurs, durant des années, ont axée l'idée du marché de la musique de jeunes allant de 15 à 35 ans sur un concept de distance. Il fallait qu'un musicien soit intouchable pour qu'il soit admiré, et surtout maitrisé par son équipe, afin de créer du glamour en amont, puis une mythologie en aval. On nous a raconté toutes sortes d'histoires, et l'ombre justifiait du moindre n'importe quoi. Je me rappelle, à mes quinze ans, je découvre Joy Division. J'aime la voix de Curtis ainsi que les chansons, mais on me raconte qu'il est mort sur un glaçon. Cette histoire intrigante m'a été racontée jusqu'à ce que je découvre qu'elle était fausse. Le mensonge faisant totalement parti du jeu de la musique Pop, l'arrivée du haut débit sur internet a permis aux blogueurs de mener l'enquête et aux managers de monter des histoires surnaturelles. On a appris que Lily Allen et tant d'autres avaient été découverts sur myspace, que c'était formidable, et que l'on pouvait du jour au lendemain, grâce à un coup de baguette magique, vendre des millions de disques et remplir des stades. Et puis on a appris que toutes ces histoires été fausses. Il fallait seulement un an à une histoire pour être démontée. Alors que j'en ai mis plusieurs, dans les années 90, pour savoir que Curtis s'était pendu. Avec cette info vite démontée en intox a suivi le dégout général du public qui a préféré se concentrer sur ce dont il a vraiment envie: découvrir de la musique. Avec une crise économique dans le porte monnaie et un dégout de l'industrie du disque qui se fout du monde, propose des disques trop chers sans raisons, montent des histoires débiles qui n'ont aucun sens pour vous faire acheter n'importe quoi, le public a décidé que la musique devait désormais être accessible. Dans tous les sens du terme. Il faut une musique immédiate et facilement téléchargeable. Je pense qu'entre 1950 et 2005, il y'a eu un monopole de l'industrie du disque et du spectacle qui s'en est mis plein les poches avec une seule règle: celle de tout maitriser, des musiciens jusqu'au public. Durant les pires années, les seventies, un film comme "Phantom of the Paradise" nous indiquait dans quelle gerbe se roulait le music business, en nous livrant une comédie musicale trash et psyché qui était aussi une critique du "rock and roll circus". Les punks ont mis toute cette mythologie au feu. Au même moment, à la fin des années 70, on invente le magnétophone 4 pistes et une certaine idée du "do it yourself". Captain Sensible sort un single 9 titres avec une chanson de rap sur la face A et huit titres de punk enregistrés à la maison sur la face B. Dans les années 80, en France, les émissions de variétés sont ridiculisées dans les shows tv des Nuls, et MTV lance le clip. D'un coté, on ironise sur la musique de variété, de l'autre on découvre qu'un bon chanteur doit aussi être un bon danseur. Même si j'aime les clips, je trouve qu'ils ont contribué à faire disparaître une race rare de musiciens, les songwriters. Comme me l'expliquait Jean François ( PacoVolume ), Christopher Cross est un des chanteurs les plus écoutés lorsque MTV arrive et qu'elle impose aux maisons de disques de produire des clips. Ce dernier, peu à l'aise avec la caméra n'aura pas de super clip et donc ne vendra plus trop de disques par la suite. Au même moment, les punks ont fait des petits, et les mouvements les plus hardcore se développent et produisent des disques sans les modes de promotion assommant des grosses firmes. Les labels indépendants se montent, et en France, New Rose impose son propre mode de fonctionnement. Lorsque ce dernier s'écroule en 1991, on parle d'un début de crise du disque. C'est à ce moment là que j'ai commencé à faire de la musique. Pour pallier au manque, les minis labels se montent au débuts des années 90 à la place de New Rose, parmi lesquels Rosebud qui découvrira Katerine, qu'aujourd'hui tout le monde connait. A cette époque il est interdit de chanter en anglais pour sortir un disque dans de bonnes conditions. Aujourd'hui, plusieurs disques d'or français sont chantés en anglais, le haut débit en 2005 et la french touch à la fin des 90's ayant permis au public français de se faire un avis seul, sans leader d'opinion qui impose son point de vue en laissant penser qu'il s'agisse du notre. On pourrait penser, avec cet article et avec ce que je propose en musique, que je suis férocement opposé aux majors, mais il n'en est rien. Pour être franc, je met les majors et les indépendants dans le même panier. Ils ne sont pas animés par les même méthode mais sont là pour les même raisons: maitriser quelque chose qu'ils ne maitriseront jamais: la musique. Je pense que les lecteurs de blogs, autant que ceux qui les écrivent sont à leur place pour une raison toute simple: se comprendre mieux les uns et les autres. Un musicien de demande continuellement si çà chanson à touché de la bonne manière les gens, et si oui, lesquels. Un auditeur se demandera toujours comment ce musicien a pu faire pour savoir si bien le toucher sans le connaitre. Cette magie là, les blogs ont pu laisser croire qu'il y' avait une possible lumière à y trouver. Et c'est un peu le cas, en partie. Mais laissons du mystère, nous en avons besoin. Les maisons de disques, que ce soit le petit label soit disant gentil ou la grosse maison de disques soit disant méchante, ont observé çà avec l'attitude niaise d'un gland devant une poire, et ont apporté leur contribution: le participatif, ou comment laisser croire aux gens qu'ils vont avoir de l'aval sur la musique en en étant producteur à 0,002%. Et puis on apprend que la dernière chanteuse issue de My Major Company a eu la plupart des parts apportées par.....sa famille. Et le public de se dégouter. Je n'ai pas d'animosité pour les producteurs, qu'ils soient indépendants ou en major, mais je pense que ce sont des gars à coté de la plaque, pour toujours proposer des choses qui tuent la musique. Pour moi, ils sont un mec nu en chaussettes. Avez vous déjà vu ce spectacle? Ils sont cela pour moi. Des gens gentils, mais à coté de la plaque. Pour tenir bon, et ne pas devenir aigri, le musicien doit s'accrocher trouver du bon dans tout ce qu'il se passe autour de lui. Une amie qui lit ce blog me disait il y'a quelques semaines que l'on avait l'impression, en lisant mon blog, que j'avais toujours de l'enthousiasme. En réalité, c'est ce blog qui m'en donne. L'écrire m'y oblige, car, comme tous les musiciens, je suis souvent découragé. Il est interdit pour un musicien de raconter cela. Nous nous devons d'être contents, tout le temps, vu que l'on a la vie rêvée. Pas le droit de se plaindre. Pourtant, en début de mois, contrairement aux autres métiers, il y'a par exemple la bonne surprise de voir que certains paiement sont en retards, que des dates de concerts sont annulées sans explications ni excuses, que des projets sont donnés à d'autres gens, sans que l'on soit mis au courant, même si l'on y a consacré un temps de dingue. On nous sollicite pour tout et n'importe quoi et on doit être toujours disponibles et heureux de tout sans quoi on sera taxé de prétentieux. Proposez moi de jouer dans une bassine de merde et je vous répondrai "non, je ne suis pas disponible ce jour là", mais jamais "tu te prend pour qui, connard?". Car si je vous répond la deuxième réponse, j'entre dans un jeu duquel vous ressortirez vainqueur puisque vous direz à tout le monde: "tu te rend compte, je lui ai proposé de jouer, il a pas voulu". Je ne raconte pas ce genre d'histoire dans mon blog car j'ai décidé, en l'ouvrant voila 5 ans, de ne pas tomber dans ce pessimisme.
Je vais surement me décider à partir de maintenant à raconter quelques zones d'ombres. Comme par exemple mon concert à la soirée Oxford/Nova il y'a un an, au cours de laquelle j'ai passé 6 heures les poings serrés à me faire marcher dessus sans rien dire, pour faire mon concert coute que coute en pensant aux gens qui venait me voir jouer et en faisant abstraction du reste. D'un autre coté, je pense ne plus raconter mes projets dans ce blog, sauf au passé, lorsqu'ils se sont réalisés ou pas. En ce moment, je prépare par exemple des tonnes de choses, mais j'ai envie de garder la surprise. Et l'idée de vous cacher quelques choses m'excite comme un gosse quand je pense à vous surprendre, je l'espère, bientôt. J'ai aussi des réflexions sur certains choses, que je pense partager avec vous sur le blog, mais à titre d'exutoire et pas du tout pour avoir vos avis. D'ailleurs, je n'aime pas les avis. J'y suis hermétique. J'ai toujours voulu faire les choses comme je l'entend et pas autrement. Certains appellent çà de la vanité. J'appelle çà de la liberté. Pour moi, il est plus qu'important de faire une musique que j'assume à cent pour cent. Cette tendance là exclue fortement la possibilité d'une équipe. Je fais fais en général ma musique avec très peu de gens autour de moi, voir personne. La plupart des chanteurs, chanteuses, musiciens, ont des grosses équipe autour d'eux. A commencer par les groupes. Prenez un groupe de rock. Si ils sont cinq, on peut ajouter le sonorisateur, le manager, l'éditeur et ses assistants, le label, le tourneur, et pleins d'autres gens. Ca fait vite le chiffre 15. Si c'est pas plus. Les chanteurs et chanteuses, par égocentrisme, sont en général très entourés, et arrivent, comme par magie, à fédérer des tonnes de gens autour d'eux. Tout cela créer des énergies et de l'excitation, puis il en résulte des places de concert vendues et des disques aux ventes encouragées. J'ai sûrement tort mais pour moi tout cela est source d'un vacarme qui me déconcentre et me fatigue.
On verra comment je vais rédiger çà dans le blog à partir de maintenant.
Ciao.

samedi, novembre 06, 2010

COUSSINET FETE SON 100EME MP3!

Mon blog voisin COUSSINET vient d'accueillir son 100eme mp3. Pour ceux qui ne savent pas de quoi il s'agit, c'est un blog sur lequel je poste mes musiques et chansons inédites hors formats, qui n'ont pas été publiées, et que je rend disponibles à l'achat en mp3 que l'on peut se procurer par mail.
Je viens de poster le centième enregistrement.
Ciao.

jeudi, novembre 04, 2010

"THE HARD ROCK" réédité en digital sur toutes les plateformes mondiales aujourd'hui.

10 ans exactement après sa publication en cd, voici "The Hard Rock" enfin rendu disponible en digital grâce aux éditions Gimme Shelter.
Revenons en arrière. En 1999, après avoir réalisé un album instrumental ( Folk/Organ ), je commence à retrouver l'envie de chanter qui s'était brusquement interrompue en 1998 durant quelques mois. Je décide d'enregistrer un nouvel album chanté, accompagné uniquement d'une guitare ( "Metalic Sane" ), puis, avec mon matériel analogique, je tente d'enregistrer des groupes. A cette époque l'un d'entre eux passent entre mes manettes et s'appelle Pull. Je viens d'avoir la furieuse envie de les produire. Je leur propose un enregistrement en prise live et une sortie en vinyle sur le label que j'ai monté quelques années auparavant, Mk Label. Je les suis aux concerts, on passe des soirées ensemble et je commence à avoir la guitare qui me démange. On fréquente beaucoup El Boy Die aussi, qui me décomplexe beaucoup en ce qui concerne le live. Je pars jouer à Reims, où je prend un bide énorme qui me confirme que je ne souhaite plus jouer en concert. Mais au début de l'été, l'album de Pull sort sur mon label et s'en suit un succès important dans la région bordelaise, en ce sens que les disques partent comme des petits pains. Le label Alienor me contacte pour en faire la réédition, que je négocie avec une plus-value et qui m'apporte des demandes d'enregistrement de la part de quelques groupes. Je tente alors d'enregistrer quelques chansons à moi, un peu rock, que je commence à avoir envie de jouer. J'enregistre El Boy Die, et David Lespes me pousse sur la scène du Jimmy pour jouer quelques titres dans l'été 99. Le concert se passe bien et à la fin je joue "Rastafari Ganja People" accompagné de membres de Pull, Calc, Nuer, El Boy Die. A la fin du concert, je décide de reprendre les concerts, de chercher un nouveau batteur et un nouveau bassiste pour m'accompagner en live, et songe à enregistrer de nouvelles chansons hargneuses, sixties, violentes, hurlées pour partir en tournée en l'an 2000 avec un album frais, rock et incisif. Je commence pour de bon l'enregistrement en septembre 1999 juste après avoir croisé Migraine Institute, un trio tout neuf que j'enregistre et qui, quelques années plus tard, se renommera British Hawai, puis Hey Hey My My. Je leur prétend, comme à tout le monde cette année là, qu'il va y avoir un retour du rock en l'an 2000. Début 2000, juste après la sortie de mon album "Metalic Sane" chez Mobile, je rencontre une deuxième fois les gens du label Spirit à Bordeaux. La fois précédente nous nous étions vu dans les Alpes, lors d'une tournée de Calc/Kim que je raconterai plus tard. Séduits par mon idée de disque rock, ils me proposent un contrat, je continue l'enregistrement de "The Hard Rock". A cette époque, je pense l'appeler "Hard Rock", en relation avec une de mes chansons portant le même titre sur "Radio Dub". Et puis le "The" me fait penser aux groupes avec des "The" que j'ai toujours trouvé ridicules. En français aussi d'ailleurs : "les". J'aime pas. Le "The" ironique vient donc se rajouter pour la blague. Dans l'album, je dédie une chanson à David Lespes, car c'est grâce à lui que ce disque existe et que je reprend les concerts en l'an 2000. Et puis le label Spirit signe un contrat de distribution avec Wagram qui me donne ma plus grand visibilité que je n'ai jamais eue. L'album sort le 4 novembre 2000 et j'ai pour la première fois beaucoup de promotion. A la fin de la journée d'interviews parisiennes, je suis même épuisé. S'en suivent des radios, de la presse à gogo et des concerts ultra énergiques. Je passe par Valence jouer avec Dionysos et les dates s'enchainent. Les concerts sont violents, comme ma section rythmique. Quelques mois plus tard, quelqu'un chez Wagram me confie que mon disque est retiré des bacs car il ne vend pas assez, que sortir un disque de Rock en l'an 2000 est une connerie, et que le Rock ne reviendra jamais, pas plus que les groupes en "The". Nous sommes en 2001.

Ciao.

lundi, novembre 01, 2010

MA DERNIERE NEWSLETTER:

LA GAZETTE ELECTRONIQUE DE KIM, NOVEMBRE 2010.


Ciao.

"LA CUISINE SELON CERTAINS PRINCIPES" (2001 LP mklabel) réédition digitale aujourd'hui sur toutes les plateformes mondiales de téléchargement légal.

Après avoir sorti mon double album "Radio dub" en 1998, j'ai ressenti un petit coup de pompe. Mon voisin était insupportable et ne tolérait aucun bruit. C'était un ancien militaire qui avait fait la guerre du Golfe et le voisinage disait de lui que ses crises de nerf étaient dues à sa radioactivité, ce qui me semblait possible car il était effectivement colérique. Nous nous sommes battus quelques fois, mais il m'arrivait de prendre sur moi les jours de petites formes. Ces moments là m'ont donné une grosse envie de musique instrumentale. A vrai dire je n'aimais pas que mon voisin m'entende chanter. J'ai commencé à enregistrer tout un tas de petits instrumentaux. A ce moment là, je venais aussi d'apprendre qu'il existait ce que l'on appelle la musique de commande. J'étais persuadé que les musiques de pub n'existaient pas en tant que tel et qu'un type un peu curieux avait pour mission de trouver de la musique à ses clients. Je me suis mis dans l'idée d'apprendre à créer de petites vignettes se suffisant à elles mêmes. A cette époque, j'axais tout ce que je faisais sur le chant et je m'inquiétais de cette méthode. Je me méfie toujours des méthodes. Elles sont rassurantes un temps, puis elles nous coupent les jambes. Pour moi, faire de la musique instrumentale à ce moment là était comme sauter dans le vide. Comment s'exprimer avec un instrument? Je me suis dit que mon gout pour l'apprentissage d'instruments de musique n'en serait que grandi et qu'une fois ces expériences réalisées j'aurai progressé musicalement en plus d'avoir probablement de nouveaux enregistrements à publier. Rapidement et involontairement s'est articulé mon album "Folk/Organ". Mais il me restait des idées et je voulais absolument tenter de petites vignettes, en imaginant qu'un jour j'aurais peut être à en réaliser pour de vrai, pour des spots de pub. Mon gout pour la Lofi s'estompait et pourtant j'étais nostalgique de 1994, cette année où j'aimais enregistrer dans la cuisine et laisser volontairement couler l'eau du robinet, cuire les oeufs ou taper sur des cuillères. Cette école de la Lofi, du magnétophone à cassettes me manquait depuis que j'avais acheté un magnéto huit pistes à bandes et que je m'imaginais produire mieux mes disques ( ce qui n'arriva pas tant que çà ). En grand timide devant la MUSIQUE, je trouvais encore un moyen de me justifier et inventait un concept plus ou moins fumeux qui consisterait à considérer la MUSIQUE comme de la cuisine, de la composer comme une salade et de l'enregistrer dans la cuisine. L'idée du titre m'est venue, "La cuisine selon certains principes", accompagnée d'un axe ( j'ai toujours besoin d'un axe quand je prépare un album ) fixé entre l'orchestration et l'instrumentation. L'un à son minimum, l'autre à son maximum. L'orchestration représente la technique d'organisation des instruments dans une partition alors que l'instrumentation désigne le dressage et le choix de cette liste d'instruments. Vous pouvez par exemple disposer d'un orchestre de 150 pupitres et ne faire jouer simultanément que quatre d'entre eux au maximum. On dira que l'instrumentation est maximale mais l'orchestration minimaliste. Au contraire dans un quatuor à cordes qui jouerait une partition épaisse et dans laquelle chaque instrumentiste jouerait en permanence, on parlerait d'une petite instrumentation pour une orchestration chargée. Ainsi le rock est il un bon exemple d'orchestration massive pour petit ensemble. Stravinsky, au contraire fait varier son orchestration en épaisseur tout au long de son "Sacre du Printemps" afin de créer des reliefs. J'adore ce compositeur et loin de moi l'idée de m'y comparer. Cela étant je voulais produire cet effet au paroxysme et utiliser le maximum d'instruments dans l'album sans jamais en utiliser plus que quatre simultanément pour produire de la variation de couleur. De même, pour garder cet axe paradoxal et éviter le "ton sur ton", je souhaitais qu'il y' ait le plus de morceaux possible et que chacun aient une durée d'exécution minuscule. Mon axe était donc celui qui sépare le minimalisme du maximalisme. Le tout avec un peu d'humour puisque je ne savais pas jouer de la plupart des instruments ce qui était pour moi un vieux rêve: démontrer que l'on peut accomplir des prouesses dans l'improvisation avec un instruments qu'on ne connait pas du tout, uniquement par accident. Ainsi j'ai effectué quelques notes à la trompette, dans ce disque, que je serais incapable de rejouer. Là encore, dans ma tête, il s'agissait d'un paradoxe de plus: un disque très réfléchi, sauf quand il s'agit de jouer. J'ai donc commencé l'enregistrement, puis ai pioché dans des enregistrements antérieurs qui pouvaient coïncider, puis me suis lassé. J'ai eu envie de chanter à nouveau et ai enregistré l'album "Metalic Sane". Puis j'ai eu envie de hurler et ai enregistré mon album "The Hard Rock". Enfin, début 2001 j'ai remis de l'ordre dans "La cuisine selon certains principes", l'ai mixé, puis ai cherché un label pour le sortir. N'ayant trouvé personne j'ai publié l'album sur mon label, MKLABEL, avec les bénéfices de l'album de Pull que j'avais produit sur ma structure. Le disque est sorti en vinyle avec un jeu de piste de photomatons, comme dans tous mes premiers disques. On y retrouve les gens que je voyais à cette époque comme David Lespes, Mélanie ( plus tard Tender Forever ), Julien Pras, Geoffrey Torres, et bien d'autres.
Cet album est enfin réédité en digital, disponible aujourd'hui sur toutes les plateformes de téléchargement légal.
Depuis, ce titre a servi pour l'émission de cuisine de Mary sur Telekim. Elle n'a plus le temps de la présenter mais les archives restent.
De mon coté, après plusieurs tentatives, j'ai enfin eu ma première musique de pub dans un spot. Il s'agit d'une mini film que l'on peut voir sur la page facebook de NikeFrance.
http://www.facebook.com/NikeFootballFrance?v=wall#!/video/video.php?v=1605917503019


CIAO.