mercredi, avril 21, 2010

CONCERT DE GRAND WEST, PIANO, ENREGISTREMENTS:

Hier soir, je jouais avec Grand West à l'International pour une soirée "we are the lions" du label Roy Music. Après une balance assurée à deux avec David Argellies, je suis parti revoir Théo Jarrier, un ami que je n'avais pas vu depuis quinze ans et qui a ouvert une boutique de disques et de livres non loin de l'International. C'est en mixant en tant que Dj Sucemab à l'Udo bar il y'a un mois que j'ai eu de ses nouvelles par un des membres de General Bye Bye. La boutique est belle, grande, et semble avoir un choix très pointu de livres et de disques. Son nom est le Souffle Continu. Théo était le batteur de Carmine, ce groupe que j'ai rencontré vers 1993 et avec qui j'ai eu une collaboration musicale intense par la suite, avant que le groupe ne se sépare, ainsi que le couple en étant à l'origine, vers la fin des années 90. J'ai rencontré Julien, tout d'abord, vers 1993, par téléphone, car j'étais fan de Candle, la première version de Carmine. Puis j'ai fait la première partie de Carmine, en 1994, avec mon premier groupe, "Kim et Marie". La batteuse qui nous accompagnait sur scène, Peggy, jouait dans un groupe qui se fit produire par Karina Square, le label dirigé par Carmine eux même. Plus tard, ils me proposaient un album, que j'étais parti enregistrer dans leur studio de juillet 1995 à mars 1996, à Paris, dans un quinzième arrondissement un peu mort, que je découvrais alors. Durant cette période, je devenais aussi guitariste de Clair, un quatuor qui venait aussi de changer de nom et qui auparavant s'appelait Superdrug. Etienne Greib, aujourd'hui journaliste, en était le guitariste, mais son départ à Strasbourg m'avait introduit dans Clair comme guitariste. A ce même moment, Carmine était en panne de bassiste. J'avais remplacé Vivian durant quelques concerts vers Marseille, à l'issu desquels j'eus avec Théo un de mes plus gros fous rires. Nous ne savions pas conduire, Théo et moi, et étions la section rythmique du groupe. Le couple de guitaristes/chanteurs que formait Isabelle et Julien était aussi un couple dans la vie. Ce qui excluait encore plus nos statuts dans la voiture. Nous étions à l'arrière, ne sachant pas conduire, étant la section rythmique, et de plus étant des interprètes des chansons d'Isabelle et Julien. Bref, nous étions les enfants. Une panne arrive sur la route. Le couple va regarder le moteur. Il fait très chaud et Théo et moi sortons de la voiture. Isabelle et Julien sont sur les nerfs, et je vois Théo se rapprocher du moteur. Il le regarde. Isabelle et Julien regardent Théo, et ce dernier lance :" à mon avis, cette voiture a besoin d'une bonne vendange". Le froid qui a suivi cet incident était un cauchemar de rigolade. Le reste du trajet était un nid à fou rire insurmontable. J'y pense souvent. J'ai failli m'étouffer jusqu'à la balance de Carmine de cette époque. Nous étions en 1995. Arrivés à Marseille, nous étions accueillis par l'équipe du label Bruit Distordu qui allait sortir mon deuxième single à ce moment là. Dans l'équipe, il y'avait Cedric Leroux que je revois de temps en temps au Pop In en ce moment. Quant aux musiciens de Clair, Fred a ouvert lui aussi une boutique, Etienne est toujours journaliste. Pour en revenir à Théo, j'étais ravi de le revoir. Nous n'avons pas de nouvelles d'Isabelle et Julien, mais çà viendra peut être. Et puis je suis parti faire ce concert de Grand West, hier soir. Notre meilleur. A ma grand surprise, quelque chose de Rockab en est sorti. Aujourd'hui, je vais jouer du piano pour m'entrainer. J'ai ce concert la semaine prochaine au Baron en piano solo. Je vais enregistrer aussi, une nouvelle version de cette nouvelle chanson que je joue en ce moment en concert.
Ciao.

Aucun commentaire: