mercredi, juin 17, 2009

"MARY LEE DOO", mon prochain album, résumé avant sa sortie le 28 septembre.

Ceci est un résumé de l'enregistrement de "Mary Lee Doo", mon prochain album à paraitre le 28 septembre 2009.
Les lecteurs du blog ont suivi tout cela pas à pas, mais en voici un résumé pour eux. Et aussi pour les plus anciens lecteurs du blog, qui se souviendront peut être d'anecdotes plus vieilles, antérieurs à "Mary Lee Doo", et qu' ils ont pu suivre précédemment.
Ce résumé de l'enregistrement de mon disque est aussi destiné aux journalistes, qui, je l'ai compris lors de la sortie de "Don Lee Doo" en 2008, se servent de mon blog pour y chercher des informations. Et ils ont bien raison.

Voici donc:
( bien sur, ce post aura plus de sens en écoutant le disque en même temps, lors de sa sortie, mais je vous le rappelerai en temps voulu ).

"Mary Lee Doo":

J'ai commencé cette chanson au brouillon, au piano, et comme d'habitude sur un dictaphone. J'ai été marqué par la présence d'accords sus2, d'une part, mais aussi par la cadence 1/4/5 de la chanson. Rien de plus couillon qu'un Do Fa Sol!
Les chansons me tombent dans la tête comme un songe, si bien que je suis surpris comme en écoutant la radio. J'ai trouvé la chanson que j'avais dans la tête fort douce, mais peu rythmée, et un poil sucre.
C'est arrivé vers decembre 2008. J'ai donc pensé à ce que l'accompagnement soit synthétique. Jouer de la guitare rythmique aurait été trop commun avec ces accords. J'ai aussi imaginé une batterie disco avec un son très sec. En enlevant un des coups de caisse claire, on pouvait même avoir l'impression d'entendre un slow. J'ai remplacé la deuxieme caisse claire par des claps. J'ai enregistré la prise de batterie aux locaux de Mains d Oeuvres à Saint Ouen, avec un préamplificateur Joe Meek que j'avais du mal à maitriser. J'ai un peu trop compréssé la prise de son du charley, ce qui donne une saveur electro, renforcée par la prise de clavier Prophet que j'ai enregistré à 8bits land, le studio de Alb et Yuksek à Reims.
Une fois la basse placée, je trouvais qu'il manquait un soutien rythmique. C 'est là que j'ai ajouté des voix synthétiques placées sur chaque temps.
J'ai aussi enlevé une note de basse en trop qui syncopait sans raison.
Bien sur j'ai joué de l'omnichord, et ai ajouté une guitare funky.
Les paroles sont douces et il s'agit d'une chanson pour Mary.
Pour ne pas tomber dans la guimauve, j'ai chanté de façon hystérique, ce qui permet ensuite de faire la place pour mes trois voix chantées avec beaucoup d'air et très doucement, à l'unisson.
Comme la chanson était encore un peu susucre, j'ai ajouté un solo de guitare archi mainstream sur le troisième couplet. J'en rigole encore!
Comme introduction de l'album, je trouvais çà energique. Et puis, l'album pouvait s'appeler "Mary Lee Doo", autant commencer par cette chanson.

"Solid Rock"

Une ritournelle m'est venue à la fin de l'enregistrement de "Don Lee Doo". Elle comportait une grille espagnolisante avec un Si mineur, un La Majeur, et un Sol Majeur qui tournaient en rond. Pour libérer le refrain, je me retrouvais de manière spontanée à grater un suite de Mi mineur, Fa dièse mineur et Si mineur, qui me rappelait beaucoup "Take me on" sur "Don Lee Doo". J'avais ma chanson. Les paroles sont arrivées après. Elles contenaient les mots "solid rock", que je trouvaient très expressifs. Comme mon blog l'indique, j'ai commencé l'enregistrement de cette chanson à l'automne 2008. A peine commencé, l'enregistrement de cette chanson a été un probleme. La première version était trop rapide, et les paroles ne convenaient pas. La sonorité des mots n'était pas limpide. La deuxième version aboutissait mal sur le refrain qui n'avait rien de libérateur, et la fin ne développait rien. J'ai du laisser tomber assez vite "Solid Rock". Puis l'idée m'est venu d'en faire une chanson jazzy, à force de mixer Joe Jackson durant mes sessions de dj au Motel, ou aux Disquaires, vers le mois de novembre 2008. La version jazzy ne marchait pas. Pourtant, début 2009, une version encore plus jazz de "Solid Rock" m'a fait déboucher sur une autre chanson, à force de reprendre l'enregistrement. Et à force de retouches est née "Weblog Miracle". J'ai pensé que "Solid Rock" avait muté en "Weblog Miracle", et j'ai laissé tombé l'idée de la première chanson. Puis, vers fevrier ou mars, des bribes d'accords majeures, influencés par l'enregistrement de "Solenn" sont venues me reconduire sur le refrain de "Solid Rock". J'ai donc repris mes enregistrements de cette chanson impossible à terminer et ai accumulé quelques versions de plus. Ca n'allait pas. Jusqu'à ce qu' un mail d'un californien me remette sur le chemin de "Morning Promenade", chanson à moi sur l'album "Fatal Mambo". Ce californien l'aimait beaucoup et voulait que je lui apprenne pour la jouer à une fete le soir chez lui, en Californie. C'est grace à lui, et à ma vieille chanson "Morning Promenade" que j'ai trouvé le rythme à donner aux couplets de "Solid Rock". Puis je me suis mis au piano pour developper d'avantage l'harmonie, suite à des conversations de gens à propos de mon album "Married On" de 2002, qui était un album très construit harmoniquement. J'ai pensé à faire une intro en LA7Majeur, mais avec cinq noires et non pas quatre. Ce qui surprend un peu. Une sorte de décompte infirme. Pour continuer dans la disymétrie, je commence à jouer de la batterie sur la troisiéme mesure, laissant entendre que le début du couplet se situe à mon amorce de batterie. Faire commencer la chanson avant son démarage officiel. Puis j'ai pensé à deux couplets, l'un vocal et l'autre instrumental. Le premier a été divisé en trois parties: la première se résoud en Do diese mineur 9, une caddence que l'on entend beaucoup en jazz et qui peut renvoyer à mon "Because of Sylvie". La deuxième se resoud en Do diese7sus4 suivi de Do diese M. C'est un procédé baroque que l'on entend beaucoup chez Bach, la tierce picarde. Ici, c'est la première de ma vie! Puis la troisième partie du couplet numéro un se résoud en Do diese mineur et Do diese sus 2, une cadence relativement new wave, tres présente chez Cure, et que j'utilise peu. Tout çà nous amène au refrain dans lequel je chante "Solid Rock", le tout glissant sur une partie espagnolisante, celle qui est à l'origine de la chanson, et que j'arrive à caler ici, transposée d'un ton, et réduite à un chant de "Palapapa". On peut glisser sur le deuxieme couplet, instrumental, lui, pour créer une surprise, et qui n'est divisé qu'en deux sections, toujours pour créer une surprise. De plus, les cadences sont inversées: d'abord le passage Do diese 7 sus 4/ Do diese Majeur, puis le passage Do diese mineur, Do diese sus 2, nous offrant donc 4 notes de fin d'harmonie (fa#, fa, mi, mib). Un petit chromatisme dissimulé pour donner un peu de tension. Arrive alors le deuxieme refrain, et pour ne pas le livrer semblable au premier, j'ai glissé un milieu de thème avec un triolet de batterie. Puis nous arrivons sur la coda où l'on entend ma première cadence plagale, procédé connu chez Bach, où l'on conclut en majeur alors qu'on avait commencé le thème en mineur. Mais çà n'est pas la fin, car je recommence une nouvelle section pour arriver à nouveau sur ma cadence plagale. Mais je l'arrete nette, pour créer une surprise, nous faire revenir sur la partie espagnole. On songe à la fin, mais pour créer encore une surprise, je rajoute un motif de plus, renvoyant aux 5 noires du début de la chanson, et permettant à l'auditeur d'etre surpris jusqu'au bout. Cette petite chanson au tempo pop ( tres rare chez moi ) ne peut se connaitre qu'apres plusieurs écoutes, tant la partition est truffée de surprise. Je pensais que cette chanson allait etre mon single, mais à l'écoute du disque, elle ressort moins que "My family".

"My family"

C'est une chanson que j'ai entendue dans ma tête un soir. J'en ai enregistrée une version brouillon sur dictaphone avant de me lancer dans son enregistrement le lendemain. Au départ, il s'agissait d'un slow. Puis le tempo s'est accéléré. La troisème version de la chanson était assez pop. Puis j'ai ralenti le tempo pour arriver à une version reggae que je n'aimais pas trop. Enfin, je suis tombé à force d'enregistrement sur une saveur disco. J'ai décidé de continuer dans cette veine. Plus je tentais de rythmer la chanson en disco, plus je ralongeais l'introduction. Cette dernière avait un aspect épique que j'aimais bien, presque hard rock. J' ai finalement retiré l'intro de la chanson pour en faire mon couplet. Ce dernier était très rock, une fois couplé au refrain, et m'a conduit à entendre une suite d'accords majeurs très rock pour la coda de la chanson. L'ensemble me rappelait "Rock n Roll Calvaire"( mon album de 2006 ), ce qui me faisait plaisir car je trouvais que "Don Lee Doo" manquait de garage et de chant hurlé.
Depuis un moment, mes amis me disaient d'écrire des paroles sur ma famille. Les mots rentraient parfaitement dans la construction du chant lorsque j'employais un champs lexical dirigé vers ma famille. J'ai mis beaucoup de temps à être pret pour faire mes prises chants. Il en résultait alors une chanson plus touchante que les autres. Un peu tristounette et pourtant musclée sur un dancefloor et rock en live. Grace à des paroles très personnelles, je me suis même imaginé que cette chanson était jouable en solo, et renforcerait l'aspect autobiographique des paroles dans une interprétation folk. D'ailleurs, pour cette album, je m'étais fixé une contrainte: chaque chanson devait être jouable seul à la guitare folk.

"Never come back 2U"

Cette chanson m'est venue en faisant la vaisselle, quelques minutes après "My family". Ce qui m'a marqué, c'est l'aspect bluesy de la mélodie. Je me suis dit que je tenais quelque chose de funky. En l'enregistrant, je me suis rendu compte qu' il n'y avait qu'un seul accord dans toute la chanson. Ca ne m'etais pas arrivé depuis mon premier album pour une chanson qui s'appelait "MK24". Ravi de çà, j'ai enregistré de la basse fretless sur une seule note vrombissante. J'ai rajouté des claviers partout, puis ai commencé un couplet, inspiré d'une autre chanson que j'enregistrais à ce moment là, que j'avais abandonnée, et qui contenait une mesure à cinq temps. Une fois "never come back 2U" finie, je n'aimais pas le chant du couplet, mais j'aimais bien les temps en trop sur les couplets. J'ai décidé de garder cette mesuration complexe en souvenir de l'autre chanson abandonnée, et de refaire les paroles. C'est à ce moment que je me suis rendu compte que le titre était référencé. On penserait à une chanson sexy. C'est aussi çà qui me génait dans mon couplet. Trop facile de faire une chanson avec un tel titre sur une possible fille à qui l'on dit que l'on ne reviendra jamais. Surtout avec une mélodie funky. J'ai décidé de ne pas m'adresser à une fille fictive, car çà n'avait aucun sens, que çà n'était pas drole, et qu'il valait mieux revenir sur quelque chose d'autobiographique. La chanson prend alors une tournure tragique, et le rythme n'est plus dansant, mais malsain et étoufant.

"No one is there"

Cette chanson est un mélange de deux chansons que j'enregistrais vers novembre 2008. L'une était binaire et proche de "Radio Grady" ( sur "Don Lee Doo") et contenait le refrain. L'autre était une ballade folk de cowboy et contenait le couplet. J'ai assemblé les deux, puis me suis concentré sur un possible enregistrement d'une version à la fois rock, shuffle, et new wave. Il y'a eu un paquet de versions avant de trouver les bons placements entre la basse et la batterie. Puis j'ai retiré les parties de basse des couplets, ce que je n'avais jamais fait auparavant. J'ai aussi chanté un troisème couplet en chantant binaire par dessus la rythmique ternaire, ce qui fait de ce couplet mon premier quartolet.
Les paroles sont une fois de plus autobiographiques et parlent de mon arrivée à Paris en 2008.

"Solenn"

Avec cette chanson, on arrive dans la deuxième partie du disque. Si la première était entierement autobiographique, celle ci est plus ouverte sur l'extérieur, ce qui en fait une partie plus légère.
"Solenn" m'est venu en deux fois. Tout d'abord en l'an 2001. A lépoque, le thème du fender rhodes était chanté, et non pas joué. J'avais enregistré une version pour l'inclure à mon album "Married On", mais je n'aimais pas la chanson. Puis en 2006, j'ai eu une nouvelle mélodie sur ces accords: cet air qui est aujourd'hui le refrain chanté de "Solenn". J'en ai enregistré une version presque soul que je n'ai pas gardé pour "Rock n Roll Calvaire". Puis j'ai tenté une nouvelle version que je n'ai pas gardé non plus pour "Don Lee Doo". Jusqu' à ce que je change les placement de basse et de batterie, et que je rajoute ma mélodie de chant de 2001, mais joué au fender rhodes. Ce coup ci, tout s'emboitait parfaitement. Avec une petite mélodie d'orgue en plus, le tour était joué. "Solenn" est la fille de PPDA, et cette chanson parle d'anorexie. Je n'ai pas connu "Solenn", mais ce prénom sonnait bien pour un symbole dont j'avais besoin pour le texte.
Avec cette chanson, et "Mary Lee Doo", j'obtenais des chansons en tonalité majeur, ce qui manquait à "Don Lee Doo", je trouve.
De plus, avec "Solenn", j'avais réussi à enregistrer une chanson folk mais avec une sonorité 80's, ce qui était un dosage que je voulais faire depuis longtemps. J'aime jouer les troubadours, mais j'aime les synthétiseurs. Mélanger la folk et la new wave était tres important pour moi.
J'ai enregistré le fender rhodes à Reims, chez Benjamin des Bewitched Hands on The Top Of Our Heads.

"Lady blue"

Cette chanson traine dans ma tête depuis " Fatal Mambo". J'avais enregistré une version swing que je n'aimais pas pour cet album de 2007. Puis j'avais enregistré une version presque baroque au piano avec des tonnes de fugeti et de canons pour "Don Lee Doo", mais je ne l'avais pas gardée. En revanche, elle avait influencé "Europa" sur "Don Lee Doo". J'avais aussi enregistré une ballade à cette époque, "Life is better on the moon", qui est devenue le couplet de "Lady Blue". Avant çà, je suis repassé par cinq ou six versions. Mais en mélangeant les deux chanson et en installant une rythmique funky, je tenais la meilleure version de "Lady Blue". Ce terme se retrouve dans beaucoup de paroles de "Don Lee Doo", alors je devais le justifier. J'ai décidé que"Lady Blue'"etait la terre et que je texte serair écolo. "Life is better on the moon" prenait alors une saveur nostalgique. On serait dans le futur, on vivrait sur la lune, mais on regreterait le bon vieux temps sur la terre.
Il y'a une anatole dans cette chanson, cadence assez rare que l'on entend beaucoup dans le swing et qui donne une saveur 30's à la chanson.

"Can you hear me this way?"

J'avais enregistré cette chanson sans savoir pour quel disque. Je l'avais donc mise sur la page myspace d'un groupe fictif que j'avais créé sur myspace, "Antigroove".
J'entendais la chanson dans ma tête sans savoir en retranscrire les accords qui sont particulièrement compliqués. A force de chercher à entendre ce qu'il y'avait dans ma tête, il m'arrivait de m'égarer en chemin, et c'est ainsi que "Morning Promenade" dans l'album "Fatal Mambo" m'avait glissé sous les doigts en jouant du banjo en 2006.
"Can you hear me this way?" a été offerte comme chanson bonus au noel 2008 de Vicious Circle, et les gens ont bien réagit, si bien que j'ai eu envie de la ré enregistrer avec de nouvelles paroles. Le chant bluesy est impossible à conjuguer avec de l'intime, j'ai donc imaginé faire parler mon précédent disque, "Don Lee Doo". Ce dernier nous explique qu'il est un bout de plastic en fredonnant tous les titres de "Don Lee Doo".

"Weblog miracle"

Comme je l'ai expliqué plus haut, cette chanson découle de "Solid Rock". En ce sens qu'à force de faire des multiples versions de mes chansons, elles me glissent parfois entre les doigts et en deviennent d'autres. En ecoutant attentivement "Weblog Miracle" et "Solid Rock", on sent qu'elles sont cousines. C'est pour çà qu'elles sont symétriquement placées sur le disque. La deuxieme et l'avant derniere.
Il s'agit de ma première chanson façon "jazz à Saint Germain des près".
Les paroles parlent de blogs et de manipulations numériques, un sujet en total contraste avec la musique. Cela étant, avec un clip, je pourrai faire un pont entre les deux en filmant une ambiance de bar mafieux. C'est un projet.

"Move on"

En allant faire des courses en bas de chez moi, non loin de Saint Ouen, j'ai eu cette mélodie en tête.
J'ai enregistré les claviers à Reims, chez Alb.
La fin de la chanson s'étire et nous propose des bribes de chansons de "Don Lee Doo", quant au texte, il est assez obsur. On peut lui donner plusieurs sens.
L'ambiance de la chanson est volontairement rap, sans pour autant user d'un rythme hip hop.






CIAO.


1 commentaire:

Jim Alone Carlson a dit…

Bonjour Kim
Je découvre à l'instant le titre My Family...que j'aime beaucoup.
Je prendrais le temps de lire l'historique des chansons...
Bonne continuation...
JS